Association Humanitaire Kankélé
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Samedi 25 janvier. Le responsable le l’entreprise « All Mat Togo » de Kara, vient nous rencontrer afin d'effectuer le contrôle de la réalisation des travaux qu'il a effectués pour la construction des sanitaires des écoles de Kawa-bas et Kawa-haut.

C'est l'occasion de relever quelques erreurs, omissions et oublis. Nous restons fermes pour que les réfections soient réalisées avant notre départ et l'assurons de notre vigilance.

Dimanche 26 janvier
. Frédéric, le menuisier de Kawa-bas vient de recevoir les outils offerts par un adhérent dont le père était menuisier. Les rabots à feuillure, introuvables au Togo, suscitent son émerveillement.

« Kan kélé » profite de cette occasion pour passer commande de la seconde tranche de bureaux et chaises pour les enseignants de l'école primaire.

Lundi 27 janvier. Lors de la visite au Principal du collège (à droite sur le photo),

nous apprenons qu'une ONG de Lomé lui a confié en dépôt-vente des moustiquaires, à un prix particulièrement compétitif. L'occasion est trop belle, elles sont immédiatement achetée pour être offertes aux collégiens parrainés.

Le hasard faisant bien les choses, leur nombre correspond exactement au  nombre d'enfants soutenus par les parrains et marraines de Kan Kélé.
A la sortie des cours, une nouvelle séance de prise des mesures des adolescents est organisée dans une joyeuse ambiance.

Mardi 28 janvier.
Ce jour, l'ambulance a repris du service ! Une femme de Kawa-bas gravement malade depuis plus d'un an et très affaiblie doit passer passer des examens dans un centre médical à Sokodé.

Ses moyens pour financer son transport étant limités, « Kan kélé » la prend en charge : 320 kms dans la journée, pour 6 heures de route sous une forte chaleur et 3h d'attente sur place !!!

Mercredi 29 janvier. Les consultations en « Bobologie » se succèdent...

Les enfants endurcis à la douleur, se laissent soigner sans la moindre plainte et nous gratifient d'un magnifique sourire de reconnaissance.

La recrudescence des cas de paludisme nous amène à faire des rotations avec l'ambulance jusqu'au dispensaire pour mettre les personnes atteintes sous perfusion.
En fin d’après-midi, un rapide passage au marché de Pouda permet de faire quelques achats de nourriture.

Jeudi 30 janvier. Un papa est descendu avec sa fille depuis Kawa-haut, espérant qu'il sera possible de soigner son enfant . Elle ne peut pratiquement plus marcher, ses pieds sont dans un état épouvantable, envahis de fissures et meurtrissures.
Avec nos petits moyens, nous mettons un traitement à l'essai, dont nous ne pourrons juger du résultat que dans quelques jours.

Dès 10 heures, le thermomètre affiche 39°1 ! le journée et la nuit seront encore bien chaudes !
Chaque fin d’après-midi, quelques heures sont consacrées à la visite dans les concessions (ensemble de cases regroupant une même famille) où vivent les enfants parrainés.

Les distances entre chaque sont souvent importantes et les kilomètres à pied sous la chaleur commencent à s'accumuler.

Vendredi 31 janvier
. Une équipe de techniciens de l'entreprise de constructions métalliques de Lomé a fait le déplacement pour nous rencontrer.

Sur le terrain, nous pouvons, profitant de la saison sèche, fixer avec eux l'emplacement le plus favorable pour l'implantation de la future passerelle.

De nouvelles prises de mesures sont réalisées, ainsi qu'une inspection minutieuse du terrain où pourront être positionnées les culées qui supporteront la passerelle.
La présence des troupeaux de Peuls nomades est à prendre en compte,

compte tenu des nombreux dégâts importants, causes de conflits, qu'ils occasionnent lors de leurs déplacements. Il faudra prendre des dispositions afin qu'ils n'aient pas accès à la passerelle avec leurs bêtes et continuent à utiliser le lit de la rivière en saison sèche.
L’après-midi sera consacré aux dernières préparatifs des sacs qui seront montés très tôt demain matin, « sur tête » jusqu'à l'école de Kawa-haut pour le premier « marché aux vêtements ».

Samedi 1er février. Dès 6h 30, les jeunes de Kawa-haut arrivent à notre campement pour prendre en charge les sacs. Rodés à ce genre d'exercice, leur montée se fera sans même une pause, sur les sentiers accidentés de la pente abrupte.

Une fois les vêtements disposés sur les tables de l'école, le « marché » peut commencer pour la plus grande joie des enfants et adultes.

En début d'après-midi, nous reprenons le chemin du retour vers la plaine.

 

Une courte pause de répit et les visites pour les soins aux enfants reprennent leur rythme quotidien. Bonne nouvelle ! le traitement mis à l'essai sur les pieds de la jeune fille commence à faire effet.

Dimanche 2 février. Dès 7h30, avant que la température ne s'élève trop, nous reprenons nos marches à travers la brousse pour visiter les concessions.

La progression au milieu des « herbes à éléphants » impose de ne pas perdre de vue le marcheur de tête pour éviter de s'égarer aux nombreuses bifurcations.

L'après-midi sera consacré aux vérifications, petits travaux de maintenance et lavage de l'ambulance.